Ton esprit étroit se complaît
Fièrement
A l’abri des pixels
Tes vieux rideaux poussiéreux
Laissent passer trop peu de lumière
Sur ta triste vie de misère
Dans ta chambre obscure
Tu meurs
Triste décadence
Prisonnier de ton indifférence
Ridicule nazillon
Range ton gazomètre !
Sors de ta chambre noire
Et regarde autour de toi
Si tu voyais comme ce monde est beau
Sans toi
Tu cours après ta propre vie
Pauvre type sans amitié
Tu baises ton intelligence
Biaisée
Adieu !
Va paître une herbe plus verte
Toi la brebis galeuse égarée
Par des Dieux trop discrets